Du parfum à l’aromathérapie
Si l’utilisation des huiles essentielles est bien ancrée dans l’arsenal thérapeutique moderne, les plantes aromatiques font partie de notre quotidien depuis des millénaires.
20/08/2020
Si l’utilisation des huiles essentielles est bien ancrée dans l’arsenal thérapeutique moderne, les plantes aromatiques font partie de notre quotidien depuis des millénaires.
Une utilisation au fil des âges
Des papyrus retrouvés en Egypte indiquent l’existence de « plantes de vie » à partir de 4500 av JC. Dans l’Egypte ancienne, elles étaient utilisées essentiellement à des fins religieuses. Les huiles et parfums permettaient de purifier l’air et servaient pour l’embaumement des corps et les offrandes aux divinités. Les huiles essentielles étaient alors obtenues par pression ou macération des plantes dans des liquides. Les grecs les utilisaient pour traiter les maladies et empêcher leur propagation.
Découverte en Perse, la distillation a permis de produire l’eau de rose, très prisée encore aujourd’hui.
L’usage des parfums perdure au Moyen-Age, notamment lors des rites religieux pendant lesquels les membres du clergé font brûler de l’encens. Préparées par les apothicaires, les plantes sont également reconnues pour leurs bienfaits thérapeutiques.
Symbole de richesse aux XVIII-XIXè siècles, le parfum est devenu un moyen de séduction. Il est utilisé sur le corps, les vêtements, dans l’eau du bain…
L’aromathérapie moderne
Un temps éclipsé par les découvertes en chimie, les huiles essentielles reviennent en grâce au XXème siècle grâce à René-Maurice Gattefossé, chimiste lyonnais qui a pu guérir une brûlure au bras grâce à l'application de pansements désinfectants élaborés avec de l'huile essentielle purifiée de lavande.
Si René-Maurice Gattefossé est considéré comme le père de l’aromathérapie moderne, c’est le travail de Jean Valnet qui a permis de lui donner son envergure actuelle. Convaincu des bienfaits des plantes médicinales, il fut le premier à étudier cliniquement les vertus thérapeutiques des huiles essentielles. Ses ouvrages font encore référence aujourd’hui.
Dans les années 50, un journaliste, Jean Palaiseul, réussit également à soigner une brûlure grâce à un mélange d’huiles essentielles, le Solvarome. Ayant récupéré une fiole « d’huiles miraculeuses » confectionnée par son ami chimiste, il l’utilisa alors qu’il s’était brûlé les doigts avec le couvercle d’une casserole. La guérison instantanée de la brûlure l’incita à en parler autour de lui. Il consacra un chapitre au Solvarome dans son livre « Tous les espoirs de guérir » qui le fit connaître du grand public.
Les propriétés antiseptiques et cicatrisantes uniques du Solvarome en firent rapidement un remède utile pour tous les bobos du quotidien. Sa puissance d’action est liée au juste dosage des 7 huiles essentielles associées à un excipient végétal hydrodispersible. La qualité des huiles et leur état de conservation sont indispensables pour obtenir de tels résultats.
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Une utilisation au fil des âges
Des papyrus retrouvés en Egypte indiquent l’existence de « plantes de vie » à partir de 4500 av JC. Dans l’Egypte ancienne, elles étaient utilisées essentiellement à des fins religieuses. Les huiles et parfums permettaient de purifier l’air et servaient pour l’embaumement des corps et les offrandes aux divinités. Les huiles essentielles étaient alors obtenues par pression ou macération des plantes dans des liquides. Les grecs les utilisaient pour traiter les maladies et empêcher leur propagation.
Découverte en Perse, la distillation a permis de produire l’eau de rose, très prisée encore aujourd’hui.
L’usage des parfums perdure au Moyen-Age, notamment lors des rites religieux pendant lesquels les membres du clergé font brûler de l’encens. Préparées par les apothicaires, les plantes sont également reconnues pour leurs bienfaits thérapeutiques.
Symbole de richesse aux XVIII-XIXè siècles, le parfum est devenu un moyen de séduction. Il est utilisé sur le corps, les vêtements, dans l’eau du bain…
L’aromathérapie moderne
Un temps éclipsé par les découvertes en chimie, les huiles essentielles reviennent en grâce au XXème siècle grâce à René-Maurice Gattefossé, chimiste lyonnais qui a pu guérir une brûlure au bras grâce à l'application de pansements désinfectants élaborés avec de l'huile essentielle purifiée de lavande.
Si René-Maurice Gattefossé est considéré comme le père de l’aromathérapie moderne, c’est le travail de Jean Valnet qui a permis de lui donner son envergure actuelle. Convaincu des bienfaits des plantes médicinales, il fut le premier à étudier cliniquement les vertus thérapeutiques des huiles essentielles. Ses ouvrages font encore référence aujourd’hui.
Dans les années 50, un journaliste, Jean Palaiseul, réussit également à soigner une brûlure grâce à un mélange d’huiles essentielles, le Solvarome. Ayant récupéré une fiole « d’huiles miraculeuses » confectionnée par son ami chimiste, il l’utilisa alors qu’il s’était brûlé les doigts avec le couvercle d’une casserole. La guérison instantanée de la brûlure l’incita à en parler autour de lui. Il consacra un chapitre au Solvarome dans son livre « Tous les espoirs de guérir » qui le fit connaître du grand public.
Les propriétés antiseptiques et cicatrisantes uniques du Solvarome en firent rapidement un remède utile pour tous les bobos du quotidien. Sa puissance d’action est liée au juste dosage des 7 huiles essentielles associées à un excipient végétal hydrodispersible. La qualité des huiles et leur état de conservation sont indispensables pour obtenir de tels résultats.